SUR PIERRE DB L'ESTOILE.                         29
ti époques y est grande ; que les expressions enfin en sont « naturelles, et conformes'au génie de cc temps-là. Mais « il nous part qu'on auroit pu prévenir quelques « questions que le titre seul de l'ouvrage fait naître na-« turellemerit. Ces manuscrits sont-ils dc la méme main « que ce que nous avons déjà? Il falloit cn avertir. Ne « renferment-ils précisément que cc qui manquoit à ce a qui a paru? Cc hasard singulier meritoit une obscrvation particulière. Enfin, s'ils sont d'un auteur différent, outre ce qu'on donne aujourd'hui, ne con­ct tiennent-ils pas ce que l'autre Journal apprend? Dans « ce cas-là on auroit pu les imprimer cn totalité, etc. »
En faisant ensuite l'analyse détaillée de l'ouvrage, il remarque que le premier volume ne remplit que la première lacune de l'ancien Journal (0, c'est-à-dire depuis le a août 1589 jusc[u,au 3o mars 1594. On peut en conclure qu'il ne connoissoit pas non plus l'édition de 1719, dans laquelle se trouve cette partie du Journal. La version n'est pas la même, à la vérité; mais l'au­thenticité du texte de l'édition de Godefroy n'ayant pas été contestée, il n'y avoit pas là de lacune à remplir: il ne restoit qurétablir les articles omis.
Dans le Journal des Savaris (-), l'on avoit dérendu compte de l'édition de 1732 , on jette un coup d'oeil sur toutes les autres éditions du Journal de Henri iv, en examinant celle de 1741. On recon­noit de nouveau que le texte de Godefroy a été tiré des manuscrits authentiques de L'Estoile ; on considère l'édition de 173a comme également tirée des manuscrits du même auteur qui ont été décou­verts plus tard ; on rapporte comment cette édition
(0 Edition de 173.1. — (-) Octobre 17/f-.
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